dimanche 1 septembre 2013

655. 30-Day book challenge: Bring up the bodies

Bon.

*Prend une énorme inspiration*

Ce mois-ci, je me lance un défi, inspirée par Les Datalogs de Fisitron, qui a fait la même chose sur Facebook mais avec des comics. Cela consiste à répondre chaque jour à une question sur les livres qu'on a lus. Septembre a 30 jours, c'est la rentrée, le moment me semblait bien choisi.

J'ai trouvé la liste des questions sur internet, je vais essayer de tenir le rythme d'un post par jour... et je me suis dit aussi que j'allais essayer de ne pas parler des livres déjà mentionnés sur ce blog. Ce sera évidemment impossible pour certaines questions, mais bon, on va essayer. Ca commence d'ailleurs bien mal au vu de la première question...

Quel est le meilleur livre que tu as lu l'an dernier ?
Héééé oui, il est de Hilary Mantel -- auteur de A Place of Greater Safety. En l'occurrence, il s'agit de la suite de Wolf Hall, Bring up the Bodies.

J'attendais la sortie de ce bouquin avec impatience... et un soupçon d'inquiétude, tant le premier tome m'avait plus. Il n'y avait vraiment pas de quoi -- par certains aspects, il est encore meilleur que Wolf Hall. Plus profond, carrément effrayant par moment, sans perdre son humour discret et avec une vraie réflexion sur des thèmes pas faciles -- la politique, la dictature, la torture, la vengeance, ce que le pouvoir fait aux êtres, et ce qu'ils font aux autres en retour. Le tout sur le portrait d'un homme vraiment hors du commun, qu'on voit évoluer au fil des pages. L'écriture a aussi à mon avis gagné en qualité -- sachant que je trouvais déjà que le précédent était extraordinaire.

Donc, sans conteste le meilleur livre que j'aie lu l'an dernier (et déjà relu cette année !). Un petit extrait ci-dessous -- il est publié aux éditions Fourth Estate.

"When Wyatt writes, his lines fledge feathers, and unfolding their plumage they dive below their meaning and skim above it. They tell us that the rules of power and the rules of war are the same, the art is to deceive; and you will deceive, and be deceived in your turn, whether you are an ambassador or a suitor. Now, if a man's subject is deception, you are deceived if you think you grasp his meaning. You close your hand as it flies away. A statute is written to entrap meaning, a poem to escape it. A quill, sharpened, can stir and rustle like the pinions of angels. Angels are messengers. They are creatures with a mind and a will. We do not know for a fact that their plumage is like the plumage of falcons, crows, peacocks. They hardly visit men, nowadays."

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