vendredi 14 novembre 2008

183. Sortez les kleenex

Claire, qui a toujours d'excellentes idées, propose de faire le Top 5 des oeuvres filmées si déchirantes qu'on continue de pleurer même après que le générique soit passé (et même dans la rue, encore, et on repleure en rentrant chez soi tellement c'est terrible, terrible, terrible).

Alors voilà le mien, tiens. Pas par ordre croissant ni décroissant, hein, déjà que j'ai eu du mal à choisir, je ne vais pas encore m'arracher le coeur (et les cheveux) à les classer.

Donc :

1- The Hours. Epouvantable. Pleuré sans arrêt, sur Virginia Woolf, sur Ed Harris mourant, sur la créativité littéraire, sur le génie, sur les mères hystériques et dépressives, sur la beauté d'une rivière dans le soleil que l'on choisit pour se noyer, sur... bref, pleuré.

2- Les deux derniers épisodes de Fruits Basket. Ah bon sang !! Quand il enlève le bracelet ! Et aussi, après, quand elle s'enfuit dans la forêt ! Et puis quand Yuki la retrouve ! Et ensuite, avec tous les trois au bord de l'étang ! Et aussi -- quoi, c'est énervant, ce mode narratif ?

3- La Traviata, la version avec Rolando Villazon et Anna Netrenko (j'espère que c'est bien comme ça que ça s'écrit, et que je ne suis pas en train de donner le nom d'une joueuse de tennis slovaque qui n'en peut mais). Vous l'avez vu ? Chopez le DVD et regardez-le -- je vous défie de ne pas pleurer. "E tarde"... rien que d'en parler, j'en ai le frisson.

4- Babel -- ça ne m'a pas fait beaucoup pleurer, mais ça m'a brisé le coeur, alors je le mets quand même.

5- Devdas -- qui prouve que oui oui oui, on peut pleurer pendant quatre heures d'affilée. Ca vous apprendra à mettre du khôl pour faire style "je me maquille ethnique pour aller voir des films indiens". "A qui sont ces pas que j'entends ? A qui est cette ombre ?"... hmm... quelle heure il est, là ? Mon lecteur DVD est encore allumé, si je ne m'abuse... "Maar e dala, ooOooh, maar e daaala"... Mais pour en apprécier toute la quintessence, il faut aller le voir au ciné avec une petite soeur. Sinon, ça marche moins bien, voire pas du tout.

6- La fin de mon voyage au Japon. Hou là là, alors là, c'était dramatique, hein, vraiment. Quoi, "ça fait six, ça ne rentre pas dans un Top 5" et "c'est pas une oeuvre de fiction filmée" ? Et alors, ça m'a brisé le coeur, c'est ça qui compte, non ?

2 commentaires:

Claire a dit…

*^_^*

PS : Fruits Basket ! Fruits Basket ! Comment n'ai-je pas pensé à Fruits Basket ?
PS2 : Tu me vois pas, là, mais je fais une petite flèche qui part avec mes doigts. Barre-toi, vil moustachu ! Avec les clochettes aux pieds ! Sinon je casse un miroir avec mes cheveux !

Anonyme a dit…

I have always loved you and loved you and loved you and loved you always...